L’Eglise des Jeunes à Nice
Depuis septembre 2009, à la suite du synode, l’église du Voeu de Nice a été choisie pour un projet particulier. Au sein d’une dynamique paroissiale attentive à toutes les générations, se développe une mission avec et pour les jeunes. Ainsi de nouvelles propositions voient le jour afin que chacun dans la paroisse puisse vivre et annoncer l’évangile de Jésus Christ.
L’église du Voeu est ouverte tous les jours, de 8h à 20h selon les disponibilités de nos bénévoles. Une équipe d’accueil est présente pour vous accueillir mais cherche à être renforcée pour permettre à tous ceux qui le veulent de venir prier ou visiter l’église quand ils le souhaitent. Toute proposition de permanence à l’accueil est la bienvenue !
Cependant, l’église reste fermée le lundi, journée désert pour les prêtres et la paroisse.
Contact : Jeannette 06.87.80.96.21
Histoire de la Paroisse Saint Jean-Baptiste – Eglise du voeu
Une chapelle, dédiée à Saint Antoine-Ermite, fut élevée sur la rive gauche du Paillon, à hauteur du Lycée Masséna, dès le XIIe siècle, à proximité du pont fortifié qui fut durant des siècles l’unique accès sur le Paillon. Elle donna son nom non seulement au pont, mais aussi au faubourg qui se développa dès le XIIIe siècle sur la rive droite. L’abbé Gioffredo y évoque en 1485 un hospice Saint Antoine. En 1539, il est fait état de l’église Saint Antoine : « chiesa di Sant’Antonio ». L’église fut reconstruite vers 1549 sur la rive droite du Paillon, approximativement à l’emplacement du Lycée Masséna, lors de travaux de rénovation des fortifications de Nice.
Les Augustins Déchaussés, l’un des quatre ordres mendiants fondés par Saint Augustin, évêque d’Hypone, obtinrent en 1643 l’autorisation de Monseigneur Marengo de construire au débouché du Pont Saint Antoine, à l’emplacement de l’ancien hospice Saint Antoine, un couvent dont la première pierre fut posée le 17 avril 1644. Une église dédiée à Saint Jean-Baptiste fut construite entre 1645 et 1652. Elle allait donner son nom au quartier et à la paroisse, rejetant par là même dans l’oubli Saint Antoine dont l’église était pourtant attenante…
Au printemps 1832, une épidémie de choléra menaça Nice, après avoir frappé Marseille et Toulon, en dépit des efforts des médecins. Le 25 avril 1832, le conseil communal réuni sous la présidence du comte Louis-Alexandre Saïssi de Châteauneuf, adopta une motion demandant l’intercession divine et fit le voeu d’élever une église à la Vierge – Notre-Dame des Grâces – au quartier Saint Jean-Baptiste, en plein développement, si Nice était épargnée. Cette église servirait en même temps de paroisse pour le quartier, en remplacement de l’ancienne église Saint Jean-Baptiste, devenue entre-temps la chapelle du collège jésuite situé à l’emplacement du lycée Masséna. Monseigneur Jean-Baptiste Colonna d’Istria ratifia cette délibération le 27 mai 1832. Depuis, chaque année, le maire de Nice, entouré de son conseil, renouvelle ce voeu lors de la fête de Notre-Dame des Grâces.
La construction de l’église, sur les plans de Charles Mosca, débuta en 1841. L’église fut solennellement inaugurée en 1852, lors de la fête de l’Assomption, par Monseigneur Galvano. Une grande peinture votive, du peintre Gaspard Hauser, fut placée en 1853 dans le fond du choeur. L’autel de Notre-Dame des Grâces fut achevé en 1870 ; il est dominé par le groupe processionnel de la Madone des Grâces, oeuvre du sculpteur clansois Maïssa, installé dans l’église lors de la célébration de la fête du Voeu de 1866. La Vierge fut solennellement couronnée le 30 mai 1949 par le cardinal Gerlier, Primat des Gaules.
A l’occasion de “Diocèse 2000”, la paroisse est rattachée en 2000 à la paroisse du Bienheureux Jean XXIII (le Vieux-Nice) puis à la basilique Notre-Dame en 2007.